À la fin des années 2011, le ministère du Budget a mis en place des impôts pour les joueurs qui réalisent des revenus grâce au jeu de cartes. Mais la fiscalité du poker en ligne ou en direct reste assez vague. Entre jeux d’argent et impôts, le principe de jeu doit être bien défini. L’impôt sur le revenu diffère pour les jeux de hasard et pour les jeux d’adresse. Mis à part cela, les conditions peuvent également changer s’il s’agit d’un revenu récurrent.

La différence entre jeu de hasard et jeu d’adresse

Pour savoir si les gains grâce aux jeux sont imposables ou non, il est important de bien différencier les jeux d’adresse ainsi que les jeux de hasard. Pour le premier, le jeu dépend des compétences et de l’expérience du joueur et de ses adversaires. Pour le jeu de hasard, le fait de gagner la cagnotte dépend essentiellement du hasard. Selon le ministère du Budget, les jeux de hasard tels que le loto ou les paris hippiques ne sont pas imposables, tandis que les jeux d’adresse le sont, car cela représente une activité professionnelle.

L’imposition liée au poker

Il faut savoir qu’il existe trois conditions pour qu’une activité soit imposable en France : le premier étant d’exercer une activité bien définie, le second implique le fait d’empocher des revenus avec. Et la dernière consiste à gagner des revenus récurrents grâce à cette activité. Dans le cas où le poker est la source de revenus annuelle du joueur et qu’il reçoit des gains équivalents ou supérieurs au SMIC par mois, il devra alors calculer l’ensemble de ses revenus, car ce dernier devient imposable. Par contre, même s’il s’agit d’un gain régulier mensuellement, si le joueur peut justifier détenir une activité professionnelle, lors de la déclaration de ses gains, il peut alors classer ces derniers en tant que revenu complémentaire issu d’une activité annexe.

Les conditions d’imposition concernant les jeux de hasard

Pour une personne qui touche une somme avec les offres de bienvenues sur les paris sportifs ou les turfs, cela reste un jeu de hasard, donc pas d’imposition obligatoire. Par contre, dans le cas où le parieur gagne la cagnotte et reçoit des milliers d’euros, la CRDS (acronyme de contribution pour le remboursement de la dette sociale) demande un payement de taxe de 0,5 % pour tout type de revenus. Cependant, concernant les gains perçus par les jeux de hasard, le fisc ne propose pas une imposition bien précise.